(La Tuque) La fondation du CSSS du Haut Saint-Maurice a désormais une nouvelle présidente. Caroline Bérubé succède à Isabelle Voyer, qui après plus d’une décennie à la tête de l’organisme a décidé de ne pas renouveler son mandat. C’est avec une motivation gonflée à bloc et la tête pleine d’idées que Caroline Bérubé a accepté de relever le défi.
«On me l’a proposé, j’ai accepté. C’est un beau défi. J’ai la fondation à coeur», soutient la nouvelle présidente.
Il faut dire que Caroline Bérubé n’y avait pas vraiment pensé avant mardi. Dans son mandat, elle sera épaulée par Michel Pronovost comme vice-président. La nouvelle présidente veut miser beaucoup sur le travail d’équipe.
«Je ne peux pas tout faire toute seule, et je n’ai pas envie de le faire toute seule […] Je ne sais pas si j’ai les pieds assez grands pour chausser ces bottines-là, mais je pense qu’avec une bonne équipe on va y arriver. On nous a laissé la fondation en excellente santé. Si tout le monde met du sien, on va arriver à de grandes choses», espère-t-elle.
Deux sièges ont été laissés vacants, et on aimerait qu’ils soient comblés par des personnes avec des expertises au niveau de la loi notamment.
Déjà des changements sont à prévoir. L’organisme a entamé des démarches pour changer de nom. Dans les prochaines semaines, on devrait parler de la Fondation pour la santé du Haut Saint-Maurice puisque le CSSS du Haut Saint-Maurice n’existe plus.
«On a choisi un nom qui va pouvoir durer même si l’établissement changeait de nom encore dans 10 ans. C’est relié à la santé et à l’établissement local, mais le terme ne porte pas à confusion. Les démarches sont amorcées», confirme Caroline Bérubé.
De plus, la nouvelle présidente souhaite que la Fondation soit plus active et qu’elle rallie davantage les gens de La Tuque à la mission de l’organisme.
«Si mon mandat sert seulement à rallier la population à notre cause, je pense que je vais avoir gagné. […] Toutes les causes sont bonnes, mais on aimerait que les gens investissent chez nous. On veut que les gens s’approprient la fondation».
«On n’aura pas le choix d’être plus actif. On va faire des activités, on va essayer d’être plus présent. Depuis avril, il y a eu des pertes au niveau du parc de stationnement», explique Caroline Bérubé.
Les discussions sont toujours en cours concernant l’épineux dossier du stationnement.
«On se bat pour conserver nos acquis à La Tuque, mais on s’attend à quelque chose de positif prochainement», a-t-elle lancé.
Plus de 20 ans à s’investir
C’est avec beaucoup d’émotion qu’Isabelle Voyer a pris la décision de ne pas renouveler son mandat à la Fondation. Après 21 ans d’implication, dont plus de 10 ans comme présidente, il était temps de passer le flambeau selon elle.
«J’ai renouvelé mon mandat d’année en année en me demandant si je pouvais apporter quelque chose de bon. Si la réponse était oui, je renouvelais. […] Je pense que maintenant j’ai fait le tour de ce que je pouvais apporter à la fondation.»
C’est la grande générosité des Latuquois qui l’aura marquée durant toute ces années.
«Il faut que les gens continuent d’appuyer la Fondation de façon aussi inconditionnelle qu’ils l’ont fait depuis sa création», souhaite Isabelle Voyer.
C’est elle d’ailleurs qui a recruté Caroline Bérubé il y a quelques années, sans savoir que c’était elle qui assurerait la relève.
«Elle va amener beaucoup de dynamisme. C’est une fille d’équipe. Je suis certaine qu’elle va réussir mieux que moi à impliquer tous les membres du conseil d’administration. Plus les gens se sentent impliqués, plus ils sont proactifs. Je suis certaine que ça va insuffler une énergie nouvelle. C’est positif», a-t-elle conclu.
Source : Audrey Tremblay – Le Nouvelliste. Cliquez ici pour lire l’article complet.